A l’instar des compagnies wind / kite /sup installées en France, les marques ne se contentent plus du littoral au Brésil et attaquent l’intérieur des terres , en particulier les grandes villes où la plupart des grandes enseignes des sports de glisse sont représentées. A Brasilia la capitale, c’est par l’intermédiaire des écoles et des points de location sur le lac Paranoa qui borde la ville que les « majors » des sports de glisse se montrent … Brasilia est une ville fondée en 1960 et construite de toute pièce pour concentrer l’activité politique du pays, avec deux caractéristiques architecturales inédites : La ville est en forme d’avion et les noms de rues ont été remplacés par de simples numéros … Un peu rustique au premier abord, mais au final très pratique pour retrouver son chemin ! Starboard et Severne sont par exemple amplement représentés par l’énorme club Katanka. Nous nous attendions à un petit club de quartier, mais nous tombons sur une véritable « usine à gaz » du windsurf ( le nombre de flotteurs et voiles dernier cri est très impressionnant ! ).wind10 Malheureusement, si le matériel y est au top, nous y avons été – fait très rare au Brésil- particulièrement mal accueillis. Le sourire est une option qui y coûte apparemment trop cher , et ne comptez pas sur les conseils pédagogiques des responsables : C’est à se demander si ils sont déjà montés sur une planche … Heureusement nous coïncidons avec la remise des prix d’une épreuve du championnat Brésilien de sup race ( discipline encore  peu développée au Brésil comparativement au sup surf qui explose depuis un petit moment déjà ) et là retour à la normale au Brésil : Musique, sourires et caipirinhas de rigueur.  Fanatic, JP Australia et Neilpryde sont quand à eux représentés sur l’autre grand club de Brasilia : Clube do Vento dont on nous a dit le plus grand bien même si nous n’avons pu le vérifier par nous même.Clube do Vento Escola de Sup, Windsurf e Kitesurf Le kitesurf est également présent à Brasilia, mais il faut bien avouer que le vent un peu irrégulier (ceci dit il y a pire pour un plan d’eau intérieur ) et les abords du plan d’eau se prêtent plus aux grandes toiles du windsurf en race – Planning assuré quasiment quotidiennement  à condition de sortir les 9 mètres carrés et plus –  et au stand up paddle que les Brésiliens aiment à pratiquer en groupe. Il est en tous les cas intéressant de voir les sports de glisse se développer à ce point là et aussi loin de la côte, prouvant à quel point ils sont ancrés dans la culture Brésilienne. Pour l’après session, n’oubliez pas de faire un tour au sushi bar du surf shop Mormaii en bord de lac dont vous apprécierez les spécialités asiatiques et locales ainsi que le fameux Acai énergétique, à moins que vous n’optiez pour la petite caïpirinha du coucher de soleil … Avec un peu de chance, vous aurez même l’occasion d’observer quelques un des ténors de la marque Mormaii en démonstration de surf sur les vagues d’étrave des bateaux de wakeboard !foto: cristiano sergio / fotoforum pontao lagosul 21/04/2006

Publié par Fred Bonnef

Fred Bonnef, alias la grandedouille, alias Gitano, connu en Andalousie sous le surnom de Dieguito la Cigala et aux Canaries sous celui de La Curbina, pro rideur wind et sup chez Fanatic, North sails, Ion et Outside Reef, voyageur, éducateur sportif, jardinier, plongeur, aide cuisine, cas pour la science, réparateur de voile, guerrier survivant, chanteur sous sa douche, directeur de course, rédacteur en chef de tripandride.com