Pendant un mois, Tripandride.com , actuellement en déplacement au Brésil, vous fera vivre de l’intérieur l’incroyable potentiel de ce pays continent aux multiples visages avec une culture surf ultra développée tout au long de ses 7500 kilomètres de cotes baignées par l’Atlantique. Rencontre avec des shapeurs, rideurs, et visite de quelques uns des plus beaux spots du pays …

Il y a de quoi faire croyez moi ! Le surf et les sports de glisse en général sont souvent bien plus qu’un simple hobbie pour de nombreux Brésiliens car une bonne partie d’entre eux y voient une manière de se sortir de la misère. Pour les autres, le surf fait de toute façon partie de leur culture au même titre que le football, et les nouvelles générations de watermen Brésiliens sont plus performantes que jamais.
Faut il rappeler que Adriano de Souza, Gabriel Médina et plus récemment Felipe Toledo sont considérés parmi les nouveaux venus les plus performants en compétition sur le circuit surf professionnel, que Carlos Burle a récemment reécrit une page de l’histoire du surf en descendant une vague de 30 mètres à Nazaré Portugal, peut être la plus grosse jamais surfée, alors que sa compatriote Maya Gabeira devenait la première femme au monde à tenter de surfer une telle furie !

 Faut il rappeler que Kauli Seadi, originaire de Florianopolis, a dominé  le windsurf dans les vagues et en freestyle pendant de nombreuses années ( tout comme Ricardo Campello, Brésilien d’origine vivant au Vénézuela ), que Marcilio Browne,  originaire du Nordeste, et après avoir été lui aussi champion du monde de freestyle, vient d’être sacré champion du monde dans les vagues à son tour . Que Nicole Pacelli vient d’être sacrée championne du monde de Sup surfing, alors que Leco Salazar l’était en 2012 et que Caio Vaz se permet le luxe d’être déjà deux fois vice champion du monde malgré son très jeune age ? En parlant de sup surfing, il faut souligner l’incroyable niveau moyen sur le championnat du Brésil, dont les phases finales sont du niveau de n’importe quelle finale de championnat du monde : Certains riders totalement inconnus en Europe sont venus bousculer Leco Salazar et Caio Vaz les reléguant aux places d’honneur.

On retiendra entre autres les noms de Adriano Trinca Ferro, Alexandre Magrinho, ou encore Evandro Santos dont nous ferons le portrait prochainement. Mais celui qui a assurément marqué les esprits, c’est le petit frère du champion du monde Leco Salazar, Matheus, qui a dominé ses compatriotes et est devenu le nouveau champion du Brésil de Sup dans les vagues.

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Fils de la légende Brésilienne du longboard Picuruta Salazar, local, tout comme son frère Leco, de Quebra Mar, Matheus a fait ses armes ( et continue ) en surf avant de se mettre au stand up paddle, encouragé par l’exemple de son champion du monde de frère.

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Grand bien lui en a pris car il est à l’heure actuelle l’une des plus grandes promesses mondiales de la discipline, avec un niveau énorme tout du moins dans les vagues de taille petite ou moyenne, et un sens de la compétition aiguisé malgré son jeune age, comme vous pourrez le constater dans les deux vidéos suivantes. 

Interview de Matheus Salazar :

Finale du championnat du Brésil de sup vague opposant Matheus Salazar (Lycra blanc),à Caio Vaz, Alexandro magrinho et Adriano Trinca Ferro :

Photo : portalsurfcam.com.br , Marcelo Guerrero, Hurley.com.br
vidéo : Team Rip waves surfboards, BaixadaSurf.com.br

En savoir plus sur la famille Salazar : http://www.picuruta.com.br/
Avant de partir au Brésil : Consulter le site de Lonely Planet

Publié par Fred Bonnef

Fred Bonnef, alias la grandedouille, alias Gitano, connu en Andalousie sous le surnom de Dieguito la Cigala et aux Canaries sous celui de La Curbina, pro rideur wind et sup chez Fanatic, North sails, Ion et Outside Reef, voyageur, éducateur sportif, jardinier, plongeur, aide cuisine, cas pour la science, réparateur de voile, guerrier survivant, chanteur sous sa douche, directeur de course, rédacteur en chef de tripandride.com